Bref historique du CREM
En 1990, la Commission d’étude de l’enseignement des mathématiques et des sciences, créée par Monsieur le Ministre Yvan Ylieff (et plus connue sous le nom de Commission “Danblon”, du nom de son président) recommandait la création d’un centre de recherche sur l’enseignement des mathématiques.
Ce rapport a été immédiatement soutenu de façon chaleureuse par les organismes qui, dans la Communauté française de Belgique, s’occupent de mathématiques ou d’enseignement des mathématiques, à savoir
- le Comité National de Mathématiques, qui est une émanation de l’Académie des Sciences ;
- la Société Mathématique de Belgique-Belgische Wiskunde Genootschap, qui regroupe principalement les chercheurs en mathématiques des universités;
- la Société Belge des Professeurs de Mathématique d’expression française;
- les Départements de Mathématiques des Universités.
Le CREM pouvait donc naître sous d’heureux auspices. L’initiative pratique de sa création a été prise par un petit groupe d’enseignants des universités de Bruxelles, Liège, Mons, Louvain-la-Neuve et Namur. Ils ont fondé le Centre comme association sans but lucratif, le 30 avril 1992. Le CREM démarrait ainsi, riche de beaucoup de projets, quoique sans un sou dans la caisse.
Il a fallu ensuite une année de démarches et de négociations pour reprendre le contact avec le pouvoir politique et … subsidiant. Mais ces efforts ont abouti. A l’automne 1993, Monsieur le Ministre Elio Di Rupo prêtait au CREM des locaux disponibles à l’Institut Supérieur Pédagogique de la Communauté française à Nivelles. Les Comités de Concertation de la Formation Continue des Caractères Confessionnels et non Confessionnels déléguaient au CREM trois chargés de mission à plein temps. Enfin Messieurs les Ministres Elio Di Rupo et Michel Lebrun confiaient chacun au CREM un premier mandat de recherche. D’autres mandats ont suivi au fil des années. Le CREM comporte actuellement des chercheurs à plein temps, dont les formations vont d’institutrice maternelle à docteur en mathématiques.
Mais il fallait encore assurer la gestion du Centre, ce qui n’est pas une mince affaire. Le CREM a eu la chance d’obtenir le concours bénévole de ses trésoriers et directeurs de recherches. Ainsi en va-t-il en général des A.S.B.L. : elles ne tiendraient pas sans contributions militantes !
Actuellement, le CREM bénéficie d’un budget de fonctionnement de la Communauté française de Belgique.